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Henri Liénard de SAINT-DELIS L’entrée du port de Honfleur Huile sur panneau signée Certificat

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Henri Liénard de SAINT-DELIS L’entrée du port de Honfleur Huile sur panneau signée Certificat

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Henri Liénard de SAINT-DELIS ( 1878 / 1949 )

L’entrée du port de Honfleur.

Huile sur panneau signée en bas à droite.

34 x 36,5 cm

Tableau exposé en 1973 au Musée de Deauville sous le numéro 111 du catalogue lors de l’exposition « La Normandie, du Préromantisme au Postimpressionnisme »

Henri Liénard de Saint-Délis est le fils d’un officier de dragons. La famille s’installe au Havre en 1885. Au lycée, Henri Saint-Délis est dans la même classe qu’Othon Friesz et ils deviennent amis pour la vie. Friesz et lui étudient à l’École des Beaux-Arts du Havre, où ils sont les élèves de Charles Lullier, ancien élève d’Ingres, et c’est là qu’ils rencontrent Jongkind. Il rencontre également Dufy, Braque, Lecourt et Copieux. Lorsque Dufy part pour Paris, Henri de Saint-Délis le suit, mais il n’y reste qu’un an, fréquentant l’atelier de Jean Paul Laurens en 1900, visitant les musées et découvrant les impressionnistes. De retour au Havre, il mène une vie joyeuse avec ses compagnons jusqu’à ce que, en 1905, il contracte la tuberculose et doive passer 12 ans dans un sanatorium suisse. Son frère René lui rendait visite et ramenait ses tableaux de montagne pour les montrer à ses anciens collègues d’atelier. La majeure partie de sa production suisse est détruite lors du bombardement du Havre en 1944. Lorsqu’il revint en Normandie vers 1920, il quitta Le Havre pour s’installer à Honfleur. Il est dommage que ses peintures suisses aient été presque entièrement détruites ; d’après ce qui reste, il semble que cette période ait été influencée par le fauvisme, peut-être en raison de son amitié avec Friesz. La couleur est vive et la composition organisée en larges arabesques. C’est à Honfleur qu’il peint l’essentiel de son œuvre : quelques portraits et natures mortes, mais surtout des paysages représentant la côte, la campagne et le port. Il réalise également une aquarelle par jour. Ses tableaux de Honfleur sont vifs et frais, leur dessin volontairement sommaire.

Il semble avoir exposé régulièrement au Salon des Indépendants, à Paris, à partir de 1905. Deux expositions personnelles ont été organisées de son vivant – à Paris en 1945 et à Rouen en 1948. Des rétrospectives ont eu lieu en 1950 à l’École des Beaux-Arts du Havre, en 1953 à l’Hôtel de Ville de Honfleur, en 1954 à Paris, en 1955 à Londres, en 1961 à Paris, en 1963 à Paris, à Honfleur et au Havre, et en 1965 et 1971 à Honfleur.

Musées :

Rouen : Port de Honfleur.

New York : Metropolitan Museum of Art.

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